1. Pouvez-vous nous présenter rapidement votre parcours ?

Il est atypique et depuis toujours guidé par le recherche de sens. Manager en restauration rapide en début de carrière, puis directeur de production dans les musiques actuelles et la Culture avec des expériences en festival et la gestion d'une salle de spectacle à Paris, consacré enfin à l'enseignement supérieur depuis 2007. Dans le digital, l'art et la culture tout d'abord en tant que responsable admission, puis en tant qu'intervenant, responsable filière et maintenant directeur en école de commerce.

2. En quoi consiste votre métier de Directeur de l'ESG Tours ? 

C'est un métier passionnant. Il s'agit d'une part d'orienter et d'accompagner les étudiants dans la construction de leur projet professionnel en leur apportant des compétences et une employabilité durable. Il faut également définir le projet pédagogique de l'école et fédérer toutes les parties prenantes pour qu'il soit inspirant, qualitatif et professionnalisant. Et enfin insuffler une vision et des valeurs aux jeunes afin qu'ils trouvent du sens dans leurs carrières autant que dans leurs projets de vie.

3. En quelques mots, pouvez-vous décrire votre école ?

L'ESG Tours est une école de commerce hybride où se mêlent de nombreuses filières et secteurs d'activité, des étudiants et des acteurs éducatifs ou professionnels tous très différents les uns des autres. La variété de ces parties prenantes constitue une richesse pour l'école qui se veut humaine, innovante et qui souhaite insuffler de l'optimisme à ses étudiants malgré un contexte compliqué, en les responsabilisant et en remettant de l'éthique dans les pratiques.

4. Quelle est l'ambition de l'ESG Tours pour les prochaines années ? En quoi se différencie-t-elle ?

C'est une école qui appartient au groupe Galiléo Global Education qui est leader mondial de l'enseignement privé. L'ESG Tours s'inscrit avec conviction dans le projet proposé par GGE qui est axé autour du bien-être, des softs skills et des live skills cultivés par les étudiants au cours de leur expérience au sein de l'école, que nous souhaitons épanouissante tant sur le plan personnel que professionnel. Nous avons donc pour ambition de ré-enchanter les carrières et les projets d'orientations pour donner confiance à nos étudiants et leur faire tirer un maximum de plaisir de leur scolarité d'abord, et de leur vie ensuite.

5. Quels conseils donneriez-vous aux étudiants et candidats intéressés par votre école ?

De bien se renseigner sur les métiers auxquels nous préparons, d'aborder la démarche d'admission avec autant d'humilité que de confiance en soi, de ne pas hésiter à solliciter toute notre équipe pédagogique mais aussi des professionnels en poste ou des anciens étudiants afin de rendre la plus concrète possible une projection dans l'avenir et la réalité de la formation. Ces démarches doivent permettre d'entrapercevoir les premiers signes d'une formation, d'un métier voire d'un avenir, inspirants.

6. D'après vous, qu'est-ce qu'un bon Directeur d'école dans l'enseignement supérieur ?

Un bon directeur doit être passionné par son travail et disponible. Il doit inspirer autant ses étudiants que ses équipes pédagogiques avec une vision sincère et lisible du projet de l'école, qui dépasse parfois le seul cadre éducatif pour s'intéresser aussi au Futur et à la société que rejoindront ses apprenants. Un bon directeur doit se sentir tout aussi concerné par la réussite de ses étudiants que par celle de ses propres enfants...

7. Comment voyez-vous votre métier évoluer dans les prochaines années ?

L'enseignement sera de plus en plus impacté par la technologie, que si elle peut présenter de grands bienfaits, ne devra pas trop se substituer à l'Humain qui restera pour moi l'essence de la transmission. Un directeur devra donc plus encore incarner un projet et un état d'esprit qui laisseront la part belle aux relations humaines « réelles » et de qualité. 

8. Qu'est-ce qui vous plaît le plus et le moins dans votre métier ?

Ce qui me plait : pouvoir me rendre utile auprès de la jeunesse, capter même à 45 ans une partie de l'énergie et de la poésie qui la qualifie, à son contact quotidien. Ce qui me plait moins : que le temps passe à une vitesse folle (mais du coup, on ne s'ennuie jamais)

9. Pour conclure, avez-vous une expérience fun à partager ?

J'ai travaillé dans la Culture longtemps et je suis DJ « Techno » depuis plus de 20 ans. Il m'arrive encore d'être invité à jouer dans des soirées en Club ou en festival. La dernière s'est déroulée en septembre et je n'avais pas vraiment prévu d'y croiser mes étudiants, ce qui est tout de même arrivé. Nous avons finalement tous bien rigolé de nous retrouver sur une piste de dance à 05h en pleine nuit après s'être vus en réunion de rentrée le matin même dans des postures bien différentes...