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Agriculture et technologie
Demand Side Instruments est un bureau de R&D créé en 2013 par Fréderic Villain, ingénieur en électronique de formation.
Son ambition : maîtriser de bout en bout la chaîne de valeur dans le domaine de l'IoT (Hardware, software, Cloud, application métier).
Sa conviction : la technologie, utilisée à bon escient, peut nous aider à éduquer et agir aujourd'hui à la préservation des ressources naturelles de demain.
Son challenge : développer la connaissance et faire évoluer la place des nouvelles technologies dans le domaine de l'agriculture, de l'industrie, du tertiaire mais aussi de l'éducation.
Dans ce contexte, plusieurs questions sont au cœur de notre projet. Quel sens donner à notre travail ? Quelle vision de l'avenir doit encourager DSI ? Ou encore, quel rôle devons-nous jouer face aux grands enjeux d'aujourd'hui et de demain ?
La ressource eau comme point de départ
L'eau est la ressource la plus importante pour la vie sur terre et pour nos sociétés. Elle est bien souvent déterminante dans une partie des tensions et des conflits géopolitiques contemporains. Enfin, c'est une ressource qui est centrale pour lutter contre la désertification, la dégradation des sols et donc dans la lutte contre le réchauffement climatique. C'est parce que l'agriculture est aujourd'hui la première consommatrice d'eau (70%) devant l'industrie (20%) et les usages domestiques (10%) que nous avons créé un premier produit que fut la vanne connectée, pilotable à distance. Elle doit donner les moyens aux agriculteurs de maîtriser leur consommation d'eau et de limiter la quantité d'intrants chimiques.
Dans cette optique, nous tâchons d'élaborer des outils qui permettront aux agriculteurs de participer à la lutte contre le réchauffement climatique tout en minimisant leurs coûts. L'agriculteur reste propriétaire de ses connaissances et maîtrise les outils technologiques.
Réflexivité
Afin d'être toujours dans un processus de questionnement sur notre rôle et nos valeurs, nous avons fait le choix d'employer deux sociologues. Sarah est doctorante et travaille sur les impacts sociaux de l'agriculture 4.0 dans les régions normande, réunionnaise et québecoise. Erwann réalise quant à lui, un mémoire de master sur le processus de numérisation de l'agriculture sur le territoire normand. Ensemble, ils s'interrogent sur la manière dont les nouvelles technologies du numérique bouleversent le monde agricole, pour le meilleur comme pour le pire. Ces sociologues nous amènent à nous questionner sur des sujets aussi complexes que passionnant que sont les impacts sociaux et environnementaux de l'agriculture numérique, les enjeux de propriétés autour des données, ceux encore liés à la gouvernance de ces nouveaux outils, et même sur des questions d'autonomies et de connaissance.
Ce travail de recherche engage perpétuellement DSI dans une posture autoréflexive et autocritique et participe ainsi à une réévaluation permanente de nos pratiques, de nos valeurs et de notre vision.
Chez DSI, nous sommes convaincus que la transdisciplinarité nous permet de penser en dehors de la boîte, de sortir d'une vision du monde parfois trop centrée sur celle de l'ingénieur, car nous en sommes persuadés, l'agir environnemental ne peut pas se faire qu'entre les seules mains des ingénieurs.
S'adapter et adapter
Nous essayons constamment de réaliser un pas de côté vis-à-vis de la vision généralement diffusée dans l'agriculture connectée. Tout en nous adaptant aux réalités environnementales et technologiques de notre époque nous proposons d'adapter les outils du numérique à des objectifs de justice sociale et environnementale. C'est à dire des outils qui puissent équilibrer et donner du pouvoir aux agriculteurs tout en préservant l'environnement. S'adapter tout en adaptant finalement !
Demand Side Instruments est un bureau de R&D créé en 2013 par Fréderic Villain, ingénieur en électronique de formation.
Son ambition : maîtriser de bout en bout la chaîne de valeur dans le domaine de l'IoT (Hardware, software, Cloud, application métier).
Sa conviction : la technologie, utilisée à bon escient, peut nous aider à éduquer et agir aujourd'hui à la préservation des ressources naturelles de demain.
Son challenge : développer la connaissance et faire évoluer la place des nouvelles technologies dans le domaine de l'agriculture, de l'industrie, du tertiaire mais aussi de l'éducation.
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